jeudi 15 août 2013

Introduction à MySQL

Introduction à MySQL

AU SUJET DE CE SUPPORT .................................................................................. 4
PRESENTATION GENERALE................................................................................. 4
DECOUVERTE DU LANGAGE SQL.......................................................................... 4
Utilisation de base du client MySQL ................................................................... 5
CREATION D’UNE BASE DE DONNEES............................................................................. 6
CREATION DE LA TABLE ........................................................................................... 6
INSERTION DE DATA ............................................................................................... 6
Importation depuis un fichier texte :.................................................................. 7
SELECTIONNER DES ENREGISTREMENTS......................................................................... 7
Passons à la pratique I .................................................................................... 7
LA COMMANDE WHERE........................................................................................... 8
LES REGROUPEMENTS ET LES FONCTIONS ..................................................................... 10
REQUETE UTILISANT PLUS D'UNE TABLE ....................................................................... 10
METTRE A JOUR LE CONTENU D'UNE TABLE.................................................................... 11
EFFACER DES ENREGISTREMENTS .............................................................................. 11
ADMINISTRATION............................................................................................ 11
SAUVEGARDER LES DATAS DE VOS BASES DE DONNEES ..................................................... 12
REPARER UNE BASE DE DONNEE................................................................................ 12
TRADUIRE UN CODE D'ERREUR ................................................................................. 13
MODIFIER LE COMPORTEMENT DU SERVEUR................................................................... 13
Mettre les messages d'erreur en français.......................................................... 15
Quelques options relatives à la sécurité............................................................ 15
SCRIPTS SERVEURS ET DES UTILITAIRES ...................................................................... 16
GESTION DES DROITS ...................................................................................... 16
ATTRIBUER ET MODIFIER LES DROITS.......................................................................... 18
Quelques exemples d'attributions de droits....................................................... 19
OPTIMISATION DES REQUETES ........................................................................ 19
OPTIMISATION DES SELECTS ................................................................................. 19
Les index..................................................................................................... 20
OPTIMISATION DE LA CLAUSE WHERE........................................................................ 22
OPTIMISATION DES INSERTS ................................................................................. 23
AUTRES POSSIBILITES D'OPTIMISATION....................................................................... 24
OPTIMISER DES LA CONCEPTION ............................................................................... 24
MAINTENANCE ET EXPLOITATION DE LA BASE................................................. 24
PHPMYADMIN : INTERFACE WEB DE GESTION DE MYSQL................................. 24
ANNEXES .......................................................................................................... 24
CORRECTION DES EXERCICES PRATIQUES ..................................................................... 24
LES COMMANDES EN DETAIL .................................................................................... 25
La commande CREATE TABLE ......................................................................... 25
Valeurs possibles .......................................................................................... 25
La commande LOAD DATA ............................................................................. 27
UTILISATION DES TABLE INNODB .........................................ERREUR ! SIGNET NON DEFINI.
REPLCATION DE BASES .......................................................................................... 28
Configuration du maître ................................................................................. 28
Configuration de l'esclave .............................................................................. 28
REFERENCE DU LANGUAGE MYSQL ................................................................... 29
STRUCTURE DU LANGAGE................................................................................. 29
LES CHAINES ..................................................................................................... 29
LES NOMBRES .................................................................................................... 29
Valeurs hexadécimales .................................................................................. 29
Valeurs NULL ............................................................................................... 29
Variables utilisateur ...................................................................................... 29
Variables système......................................................................................... 30
SYNTAXE DES COMMENTAIRES.................................................................................. 30
LES MOTS RESERVES ............................................................................................ 30
FONCTIONS A UTILISER DANS LES CLAUSES SELECT ET WHERE ...................... 34
OPERATEURS DE COMPARAISON ET FONCTIONS .............................................................. 34

Au sujet de ce support

Ce support est utilisé dans le cadre de cours dont les participants suivent une formation
complète. Des sujets complémentaires comme l’installation de MySQL sont traités dans
un autre module. 

Conventions utilisées dans ce support
Les caractères en courrier italique identifient les commandes passées au shell sous Linux.
Ce symbole « ↵ » représente l’appui sur la touche Return ou Enter.
Les éléments contenus dans des crochets [TEMPORY | AUTRES] sont facultatifs.
Présentation générale
Le logiciel MySQL (TM) est un serveur de base de données SQL. MySQL est une marque
déposée de MySQL AB. Le logiciel MySQL dispose de deux licences. Les utilisateurs
peuvent choisir entre utiliser MySQL comme un logiciel Open Source/Logiciel libre, sous
les termes de la licence GNU General Public License (http://www.gnu.org/licenses/) ou
bien, ils peuvent acheter une licence commerciale auprès de MySQL AB.
Consultez http://www.mysql.com/ pour obtenir les dernières informations sur le serveur
MySQL.

Définition officielle de MySQL :
MySQL est un système de gestion de bases de données relationnelles. Le SQL dans
“MySQL” signifie “Structured Query Language” : le langage standard pour les traitements
de bases de données.

MySQL est Open Source. Open Source (Standard Ouvert) signifie qu’il est possible à
chacun d’utiliser et de modifier le logiciel. Tout le monde peut le télécharger sur Internet
et l’utiliser sans payer aucun droit. Toute personne en ayant la volonté peut étudier et
modifier le code source pour l’adapter à ses besoins propres. Toutefois, si vous devez
intégrer MySQL dans une application commerciale, vous devez vous procurer une licence
auprès de MySQL AB.

Ce qui rend MySQL très intéressant pour les Webmasters est le nombre d’API (application
program interface) dont il dispose. Vous pouvez en effet l’intégrer dans des applications
écrites en : C, C++, Eiffel, Java, Perl, PHP, Python, Ruby et Tcl.
Découverte du langage SQL

Que vous utilisiez PHP ou un autre langage de développement, vous aurez besoin de
connaître les bases du langage SQL. Pour ce faire, nous allons élaborer, étape par étape,
la base de données « MySample ».
Pour le moment, elle sera composée d'une seule table, la table "films"


Pour les commandes, j’utilise le client MySQL en mode texte sous Linux. Il me semble
être le meilleur pour une approche qui se veut didactique. Toutefois, vous trouverez
nombre de produits qui vous permettront de travailler à l’aide de la souris.
Pour des raisons de clarté, les commandes SQL seront écrites en capitales. Le langage
n’est pas sensible à la casse.
Utilisation de base du client MySQL
Après l’installation du serveur, l’utilisateur root est créé et possède tous les droits à
l’exception de la connexion distante. Il est donc important de créer un utilisateur
possédant un accès protégé par un mot de passe, afin d’administrer votre serveur.
Reportez-vous à la section « Les droits sous MySQL » si vous devez mettre votre serveur
en production.
Sous Linux en mode texte appelez le client MySQL :
mysql ↵
(ou si vous devez fournir un mot de passe mysql –u user –p)
Le prompt de mysql client a la forme suivante :
mysql>
C’est depuis cette invite que nous entrerons les commandes SQL. Pour quitter le client
entrez la commande quit ou utilisez la combinaison de touches Ctrl+D
Vous pouvez interroger le serveur sur la version courante de MySQL de la manière
suivante :
mysql> SELECT VERSION() ;
Les commandes de base :
help (\h) Affiche un message d'aide.
? (\?) Idem
clear (\c) Stoppe la commande en cours de construction.
connect (\r) Rouvre la connexion.
edit (\e) Edite la commande dans l'éditeur spécifié par $EDITOR.
ego (\G) Envoie la commande au serveur. L'affichage se fait sous forme de fiche
exit (\q) Quitte.
go (\g) Envoie la commande au serveur.
nopager (\n) Stoppe le mode pager.
notee (\t) Don't write into outfile.
pager (\P) Affiche les résultats dans un fichier plutôt qu'à l'écran. Pager cat >> file
print (\p) Affiche la commande en cours.
quit (\q) Quitte.
rehash (\#) Rebuild completion hash.
source (\.) Exécute une commande SQL depuis un fichier.
status (\s) Retourne des infos sur le statut du serveur.
tee (\T) Set outfile [to_outfile]. Append everything into given outfile.
use (\u) Pour changer la base de données utilisée par défaut.
Par défaut le client mysql retourne les résultats à l'écran. A des fins de débogage, vous
pourriez préférer une sortie dans un fichier. La commande pager vous le permet :
Page cat >> mon_file.txt
Le double >> permet de ne pas écraser les infos qui se trouvent dans le file, mais de les
ajouter au fur et à mesure.

Création d’une base de données
Commençons par la création de la base de données :
mysql>CREATE DATABASE MySample ; ↵
Remarquez le point-virgule qui termine la commande, si vous ne le mettez pas, la
commande ne sera pas exécutée. Dans ce cas, vous pouvez lancer son exécution à l’aide
de la commande \g.
Les commandes SQL ne sont pas sensibles à la casse, par contre votre OS peut l’être.
Les tables et les bases de données étant stockées dans des fichiers, vous devez respecter
les règles utilisées par votre OS. Si vous travaillez sous Linux qui, lui, est sensible à la
casse, vous devrez respecter la casse utilisée pour vos noms de tables. Sous Windows,
ce ne sera pas nécessaire.
La base de données est bien créée, vous devriez pouvoir la voir à l’aide de la
commande :
mysql>SHOW DATABASES ;
La base est créée, nous allons en faire la base de données par défaut. Ceci nous évitera
d’entrer le nom de la base de données à chaque commande SQL.
mysql>use MySample ;
Création de la table
La table films :
mysql>CREATE TABLE films(id_film INT UNSIGNED NOT NULL AUTO_INCREMENT
PRIMARY KEY,
realisateur VARCHAR(200),
titre VARCHAR(100)
);
Vous remarquerez que tant que vous n’avez pas entré les ; la commande peut facilement
s’étendre sur plusieurs lignes, vous pouvez également, pour en améliorer la lisibilité,
ajouter des espaces.
A l’aide de la commande suivante, vous pourrez visualiser la structure de votre table :
myslq>describe MySample ;
Pour plus de détail sur la création de table, vous pouvez vous référer à l’annexe « Les
commandes en détail ».
Dans un ordre logique des choses, maintenant que notre table est créée, il nous reste à
la remplir.
Insertion de data
Nous allons voir deux techniques permettant d’insérer des datas. La première,
directement à l’aide de la commande SQL INSERT.
Nourrissons la table films :
INSERT INTO films(titre,realisateur)
values("Beau travail","Claire Denis");

La première parenthèse contient les champs concernés par l'insertion, les autres champs
recevront la valeur par défaut définie lors de la création de la table. La deuxième
parenthèse contient les valeurs qui seront mises dans les différents champs. Les "
permettent d'identifier les différentes chaînes de caractères. Si une valeur devait contenir
explicitement un ", vous devez le faire suivre du caractère de protection \: Exemple ;
INSERT INTO films(titre,resume,pays)
values("Terminator","Un robot venu du futur (\"2025\")…", "USA");
L'autre méthode consiste à aller lire les différents datas dans un fichier texte.
Importation depuis un fichier texte :
Le contenu du fichier correspond à ceci :
"titre 1","resume 1","pays 1"
"titre 2","resume 2","pays 2"
"titre 3","resume 3","pays 3"
"titre 4","resume 4","pays 4"
LOAD DATA LOCAL INFILE 'films.txt' INTO TABLE films FIELDS TERMINATED BY ","
ENCLOSED BY "\"" (titre,resume,pays);
Le caractère \ devant le " permet de spécifier qu'il ne faut pas utiliser le " comme fin de
chaîne.
Pour plus de détail sur la commande LOAD DATA, consultez "Les commandes en détail"
Sélectionner des enregistrements
La commande clé pour ce genre de requête est SELECT. C'est assurément la commande
que nous utiliserons le plus.
Syntaxe de la commande SELECT :
SELECT [champ1,champ2, … | * ]
FROM [table 1, table 2, …]
WHERE [condition or, and ou like]
Pour bien comprendre cette commande, vous trouverez ci-dessous une série d'exemples
documentés :
SELECT titre FROM films ORDER BY titre;
Tous les titres de la table films triés de manière croissante par titre
SELECT titre FROM films ORDER BY titre DESC;
Tous les titres de la table films triés par titre de manière décroissante
SELECT * from films where pays = "USA";
Tous les champs de la table films dont le pays est égal à "USA"
Passons à la pratique I
• Créez tout d'abord une nouvelle base de données que nous appellerons cours.
• Créez ensuite une table se composant des champs suivants :
id_film -> valeur entière, supérieure à 0, pas de valeur nulle autorisée, auto

incrément et clé primaire
realisateur -> Chaîne de caractères maximum 200
titre -> Chaîne de caractères maximum 200
Vous trouverez sur les données qui vous ont été remises (ou sur le site web de votre
serviteur : http://www.atelier-freelance.ch/….) un fichier texte « films.txt ». Ce fichier
contient une liste de titre de films et le nom du réalisateur. Les champs sont entourés de
" et séparés par des ;. Chaque enregistrement est séparé par un retour de paragraphe.
• Pour importer les datas contenus dans ce fichier, utilisez la commande LOAD
INFILE
En effectuant une simple commande SELECT * FROM films; vous devriez
pouvoir contrôler si l'importation s'est bien passée. Si ça ne devait pas être le cas,
utilisez la commande DELETE FROM films; pour supprimer toutes les entrées.
Maintenant que nous avons une table contenant plusieurs enregistrements, vous allez
pouvoir expérimenter la commande SELECT pour répondre aux questions suivantes :
• Tous les films et les réalisateurs
• Idem, mais triés par réalisateurs
• Idem, mais triés par films de manière décroissante
• Tous les films réalisés par Jean-Luc Godard
Note : Les exercices pratiques sont corrigés dans l'annexe "Exercices corrigés". Je vous
conseille vivement de ne consulter les corrections proposées qu’en dernier recours ou
pour contrôle après votre pratique.
La commande WHERE
Nous l'avons vue dans les exercices précédents, la commande WHERE permet d'imposer
une condition à une requête. Les quelques exemples ci-dessus vous donneront une idée
de l'étendue des possibilités de cette commande :
SELECT * FROM films WHERE id_film > 12;
Tous les films dont le id_film est plus grand que 12
SELECT * FROM films WHERE id_film > 12 AND id_film < 40;
Tous les films dont le id_film est plus grand que 12 et plus petit que 40
L'opérateur AND peut être comparé à un interrupteur qui laisse ou coupe le passage du
courant électrique. Lorsque le courant passe, la condition est satisfaite, sinon le courant
est coupé.

Si vous multipliez les opérateurs AND, vous ajoutez des interrupteurs en reprenant la
requête ci-dessus :
Pour que l'ampoule s'allume, les deux interrupteurs doivent être fermés. Autrement dit,
la ligne ne sera affichée que si les deux conditions retournent vrai, soit que le id_film soit
plus grand que 12, mais également plus petit que 40.
L'opérateur OR peut aussi être représenté de cette manière. Il laissera passer le courant
pour autant que l'un des interrupteurs soit fermé. Exemple :
SELECT * FROM films WHERE titre = "Karnaval" OR realisateur = "Woody Allen";

Pour que l'ampoule soit allumée, titre doit être égal à Karnaval ou le réalisateur doit être
Woody Allen. La requête retournera tous les films réalisés par Woody Allen et sortira
également le film dont le titre est "Karnaval"
On peut combiner les AND et les OR en les entourant de parenthèses
SELECT * FROM films WHERE (id_film > 12 AND id_film < 40) OR (titre =
"KARNAVAL" or realisateur = "Woody Allen");
D'autres opérateurs :
L'opérateur LIKE permet de filtrer selon un masque
SELECT * FROM films WHERE titre LIKE "V%";
Tous les films dont le titre commence par "V"
SELECT * FROM films WHERE realisateur LIKE ="C______ %";
Tous les films dont le nom du réalisateur commence par un C suivi de 5 caractères
quelconques, suivi d'un espace et d'une chaîne.
Recherche selon une expression régulière
Les expressions régulières permettent d'aller beaucoup plus loin que les modèles de LIKE
SELECT * FROM films WHERE titre REGEXP "^M";
Tous les films qui commencent pas un M. Le symbole ^ signifie début de la chaîne
SELECT * FROM films WHERE titre REGEXP "^M[er]";
Tous les films qui commencent pas un M suivi d'un e ou d'un r
SELECT * FROM films WHERE realisateur REGEXP "o{2}";
Tous les films dont le réalisateur a un nom contenant deux o qui se suivent
Les expressions régulières sont très puissantes, mais aussi très complexes, nous nous
arrêterons à ces quelques exemples.
Les regroupements et les fonctions
Une requête permet également de répondre à une question comme "Combien de films a
réalisés Jean-Luc Godard
SELECT COUNT(id_film), realisateur FROM films WHERE realisateur = "Jean-Luc
Godard" GROUP BY realisateur;
Requête utilisant plus d'une table
Reprenons l'exemple de notre table films en y ajoutant une table qui contient les pays.
id_pays = id_pays
FILMS
id_film NUMERIC(6)
realisateur NUMERIC(6)
titre CHAR(200)
id_pays <non défini>
pays
id_pays CHAR(233)
pays <non défini>
La table FILMS contient le champ id_pays qui représente la clé étrangère permettant de
faire le lien avec le champ id_pays de la table PAYS.

Si nous voulons sélectionner tous les titres de films, ainsi que le nom du pays
correspondant, nous aurions :
SELECT titre, pays FROM films, pays WHERE films.id_pays = pays.id_pays;
Ou encore
SELECT titre, pays FROM films INNER JOIN pays ON pays.id_pays =
films.id_pays;
Sous MySQL, ces deux requêtes sont identiques au niveau performance et au niveau
résultat
Mettre à jour le contenu d'une table
La commande qui permet la mise à jour d'un contenu est UPDATE. Utilisons-la pour
modifier le film 3 de notre table :
mysql> UPDATE films SET titre = "Nouveau titre" WHERE id_film = 3;
La commande UPDATE permet de mettre à jour plusieurs champs (séparés par des
virgules). Comme par exemple :
Mysql> UPDATE films SET titre ="Nouveau titre", realisateur = "Woody Allen" WHERE
id_film = 3;
Effacer des enregistrements
DELETE permet d'effacer les lignes d'une table, mais attention, ça ne pardonne pas :
mysql> DELETE FROM films;
La commande ci-dessus a nettoyé votre table sans vous demander si vous êtiez sûr de
vouloir supprimer tous les enregistrements. Notez que si vous oubliez de spécifier un
critère à une requête UPDATE, vous risquez aussi de causer pas mal de dommages à vos
données. Pour éviter cette erreur fort désagréable, ajoutez la ligne suivante au fichier
/etc/my-cnf :
[mysql]
safe-updates
Avec cette directive, vous recevrez un message d'erreur lorsque vous aurez omis le
critère.
Pour supprimer le film ayant le id_film 3
mysql> DELETE FROM films WHERE id_film = 3;
Administration
L'administration d'une base de données MySQL sous-entend au minimum les opérations
suivantes :
• Backup régulier de la base
• Paramétrer le serveur

Sauvegarder les datas de vos bases de données
Il existe un utilitaire livré avec MySQL qui se nomme mysqldump. Il transcrit l'intégralité
d'une ou plusieurs bases en commande SQL, ce qui permet de restaurer ou transférer
des datas sur un autre serveur. (Y compris un serveur SQL autre que MySQL)
Utilisation de mysqldump en ligne de commande
mysqldump –A
retourne toutes les commandes, pour les récupérer redirigez la sortie dans un fichier :
mysqldump –A > MonBackup.sql
Pour sauvegarder uniquement une base :
mysqldump –B maBase > MonBackup.sql
Vous pouvez également ne sauver que quelques tables
mysqldump –B maBase –tables table_1 table_2 > MonBackup.sql
Les options suivantes sont également très pratiques :
--add-drop-table Supprime les tables qui existent déjà, permet de restaurer
sans être obligé de supprimer la base
--force Continue malgré des messages d'erreur du serveur
Il en existe beaucoup d'autres, pour obtenir la liste de ces options :
mysqldump –help
Un autre utilitaire mysqlhotcopy permet de copier, après avoir vidé les caches, toute la
base de données passée en argument :
mysqlhotcopy mysql /chemin/de/la/sauvegarde
Réparer une base de données
Si votre serveur semble ne pas être en mesure de lire certaines tables ou a un
comportement suspect, vous pouvez tester l'intégrité des datas avec la commande
CHECK TABLES
mysql>CHECK TABLES employes;
Si MySQL vous retourne en effet des erreurs, vous pouvez effectuer la réparation avec
REPAIR TABLES employes;
Dans la documentation de MySQL, ils prétendent que la réussite est de 99.9%. Dans le
cas où l'erreur persisterait, vous pouvez vous tourner vers l'utilitaire en ligne de
commande myisamchk /path/to/file

Traduire un code d'erreur
Autre utilitaire intéressant livré avec MySQL est perror. Il vous retourne le texte relatif à
un numéro d'erreur :
perror 13
Modifier le comportement du serveur
(Repris de la documentation officielle)
MySQL, depuis la version 3.22, lit les options de démarrage dans un fichier :
Sous Unix : /etc/my.cnf pour les options globales. DATADIR/my.cnf pour les options
spécifiques au serveur et ~/.my.cnf pour celles spécifiques à l’utilisateur.
MySQL essaie de lire les fichiers d’options dans l’ordre dans lequel ils sont présentés cidessus.
Si des options sont spécifiées plusieurs fois, la dernière occurrence utilisée prend
la préséance sur les options précédentes. Les options de ligne de commande ont la
priorité sur les options spécifiées dans les fichiers. Certaines options peuvent être
spécifiées en utilisant des variables d’environnement.
Les options spécifiées en ligne de commande ou en fichier ont la priorité sur les options
qui le sont via une variable d’environnement.
Les programmes suivants utilisent les fichiers d’options : mysql, mysqladmin, mysqld,
mysqld_safe, mysql.server, mysqldump, mysqlimport, mysqlshow, mysqlcheck,
myisamchk et myisampack.
Toute option longue qui doit être spécifiée en ligne de commande lorsque MySQL
fonctionne, peut aussi être configurée dans le fichier d’options (sans les doubles tirets).
Un fichier d’options contient des lignes ayant la forme suivante :
# Les lignes de commentaires commencent avec ‘#
[group]
group est le nom du programme ou du groupe pour lequel vous souhaitez configurer des
options. Après une ligne de groupe, toutes les options et set-variable s’appliqueront au
groupe nommé, jusqu’à la fin du fichier d’option ou du démarrage d’un autre groupe.
option=value
Ceci est équivalent à --option=value sur la ligne de commande.
set-variable = variable=value
Ceci est équivalent à --set-variable variable=value sur la ligne de commande.
Cette syntaxe doit être utilisée pour spécifier la valeur d’une variable mysqld.
Notez que --set-variable est obsolète depuis MySQL 4.0, utilisez simplement --
variable=value comme tel.
Le groupe client vous permet de spécifier des options qui ne s’appliquent qu’aux clients
MySQL et non pas au serveur mysqld. C’est le groupe idéal pour spécifier des mots de
passe de connexion au serveur (mais assurez-vous que vous êtes le seul à accéder à ce
fichier !!).

Notez que pour les options et les valeurs, tous les caractères blancs de début et de fin
seront automatiquement effacés. Vous pouvez utiliser les séquences d’échappement ‘\b’,
‘\t’, ‘\n’, ‘\r’, ‘\\’ et ‘\s’ dans votre chaîne à la place (‘\s’ == espace).
Voici un exemple typique de fichier d’options globales :
[client]
port=3306
socket=/tmp/mysql.sock
[mysqld]
port=3306
socket=/tmp/mysql.sock
set-variable = key_buffer_size=16M
set-variable = max_allowed_packet=1M
[mysqldump]
quick
Voici un exemple typique de fichier d’options utilisateur :
[client]
# Le mot de passe suivant va être utilisé avec le serveur
password=mon_mot_de_passe
[mysql]
no-auto-rehash
set-variable = connect_timeout=2
safe-updates
prompt=(\u@\h) [\d] >\_s
[mysqlhotcopy]
interactive-timeout
Si vous avez une distribution source, vous trouverez des exemples de configuration dans
les fichiers nommés ‘my-xxxx.cnf’ dans le dossier ‘support-files’. Si vous avez une
distribution binaire, regardez dans le dossier ‘DIR/support-files’, où DIR est le chemin de
l’installation MySQL (typiquement ‘/usr/local/mysql’). Actuellement, il y a des exemples
de configuration pour des systèmes petits, moyens, grands et très grands. Vous pouvez
copier l’un des fichiers ‘my-xxxx.cnf’ dans votre dossier utilisateur (renommez le fichier
en ‘.my.cnf’) pour le tester.
Tous les clients MySQL qui supportent les fichiers d’options, acceptent les options
suivantes :
–no-defaults
Ne lire aucun fichier d’options.
–print-defaults
Affiche le nom du programme et toutes les options qui s’y trouvent.
–defaults-file=full-path-to-default-file
Utilise uniquement le fichier de configuration donné.
–defaults-extra-file=full-path-to-default-file
Lit ce fichier de configuration après le fichier de configuration global, mais
avant le fichier de configuration utilisateur.

Notez que les options ci-dessus doivent être en ligne de commande pour être utilisées.
En scripts shell, vous pouvez utiliser la commande ‘my_print_defaults’ pour analyser les
fichiers de configuration :
shell> my_print_defaults client mysql
--port=3306
--socket=/tmp/mysql.sock
--no-auto-rehash
La ligne ci-dessus affiche toutes les options pour les groupes ’client’ et ’mysql’.
Mettre les messages d'erreur en français
Dans le groupe mysqld ajoutez :
language = french;
Ou si le fichier de description de langue se trouve à un endroit particulier :
language = /usr/share/mysql/french/
Quelques options relatives à la sécurité
--local-infile[=(0|1)]
Si cette option vaut 0, les utilisateurs ne peuvent pas lire un file avec LOAD DATA
LOCAL INFILE.
--safe-show-database
Avec cette option, la commande SHOW DATABASES ne retourne que les bases pour
lesquelles l’utilisateur courant a des droits. Depuis la version 4.0.2, cette option est
abandonnée et ne sert plus à rien (elle est activée par défaut), car désormais, il y a
le droit de SHOW DATABASES.
--safe-user-create
Si cette option est activée, tout utilisateur ne peut créer d’autres utilisateurs avec
les droits de GRANT, s’il ne dispose pas des droits d’insertion dans la table
mysql.user. Si vous voulez donner un accès à un utilisateur pour qu’il puisse créer
des utilisateurs avec les droits dont il dispose, vous pouvez lui donner les droits
suivants :
mysql> GRANT INSERT(user) ON mysql.user TO 'user'@'hostname';
Cela va s’assurer que l’utilisateur ne peut pars modifier une colonne directement,
mais qu’il peut exécuter la commande GRANT sur d’autres utilisateurs.
--skip-grant-tables
Cette option force le serveur à ne pas utiliser les tables de droits. Cette option
donne donc tous les droits à tout le monde sur le serveur !
--skip-name-resolve
Les noms d’hôtes ne sont pas résolus. Toutes les valeurs de la colonne Host dans
les tables de droits doivent être des adresses IP, ou bien localhost.
--skip-networking
Ne pas accepter les connexions TCP/IP venant du réseau. Toutes les connexions au
serveur mysqld doivent être faites avec les sockets Unix. Cette option n’existe pas
pour les versions antérieures à la 3.23.27, avec les MIT-pthread, car les sockets
Unix n’étaient pas supportés par les MIT-pthreads à cette époque.

Scripts serveurs et des utilitaires
Tous les programmes MySQL prennent des options différentes. Toutefois, tous les
programmes MySQL disposent de l’option --help qui vous aidera à connaître la liste
complète des différentes options. Essayez par exemple mysql --help.
Vous pouvez modifier toutes les valeurs par défaut des programmes en les plaçant dans
le fichier de configuration /etc/my.cnf.
Voici la liste des programmes côté serveur de MySQL :
myisamchk
Un utilitaire pour décrire, vérifier, optimiser et réparer les tables MySQL.
Mysqld
Le démon SQL.
mysql_install_db
Crée les tables de droits MySQL, avec les droits par défaut. Il est généralement
exécuté une fois, lors de la première installation de MySQL.
safe_mysqld
Est la méthode recommandée pour démarrer un démon mysqld sous Unix.
safe_mysqld ajoute des fonctionnalités de sécurité, telles que le redémarrage
automatique lorsqu’une erreur survient et l’enregistrement d’informations
d’exécution dans un fichier de log. Normalement, vous ne devriez jamais éditer le
script safe_mysqld, mais plutôt utiliser les options de safe_mysqld dans la section
[safe_mysqld] du fichier ‘my.cnf’.
Gestion des droits
Après l'installation de MySQL, un utilisateur root a été créé. Il a le droit de se connecter
en local sur n'importe quelle base de données et possède les droits sur toutes les tables.
Le problème est qu'il n'a pas besoin de mot de passe. Attention ne le confondez
pas avec l'utilisateur system root, qui lui, du moins je l'espère pour votre système,
possède un mot de passe extrêmement solide.
Commençons donc pas le plus urgent : donner un mot de passe à l'utilisateur root :
mysql>use mysql
mysql>UPDATE user SET password = password("mot_de_passé_quilestbien") WHERE
user="root";
mysql>FLUSH PRIVILEGES
Ouf, une bonne chose de faite. Vous remarquerez que nous avons utilisé une base de
données appelée mysql et que nous avons modifié le contenu d'un enregistrement à
l'aide de la fonction PASSWORD(). De cette manière, les mots de passe seront cryptés à
l'aide de l'algorithme MD5.
MySQL authentifie une connexion en prenant deux éléments, le login et l'hôte depuis
lequel la connexion est demandée. Pour MySQL le login seul n'est pas déterminant, vous
pouvez en effet avoir un user philippe depuis 212.147.125.80 et un autre depuis
localhost.
Le système de contrôle des droits sous MySQL est basé sur le modèle suivant :

Host = Host
Db = Db
User = User
Table_name = Table_name
Column_name = Column_name
Host = Host
Db = Db
User = User
Table_name = Table_name
Host = db_Host
Db = db_Db
User = User
Host = Host
Db = Db
columns_priv
Host CHAR(60)
Db CHAR(64)
User CHAR(16)
Table_name CHAR(64)
Column_name CHAR(64)
Timestamp TIMESTAMP
Column_priv CHAR(31)
db
Host CHAR(60)
Db CHAR(64)
User CHAR(16)
Table_name CHAR(60)
Select_priv CHAR(1)
Insert_priv CHAR(1)
Update_priv CHAR(1)
Delete_priv CHAR(1)
Create_priv CHAR(1)
Drop_priv CHAR(1)
Grant_priv CHAR(1)
References_priv CHAR(1)
Index_priv CHAR(1)
Alter_priv CHAR(1)
host
Host CHAR(60)
Db CHAR(64)
Select_priv CHAR(1)
Insert_priv CHAR(1)
Update_priv CHAR(1)
Delete_priv CHAR(1)
Create_priv CHAR(1)
Drop_priv CHAR(1)
Grant_priv CHAR(1)
References_priv CHAR(1)
Index_priv CHAR(1)
Alter_priv CHAR(1)
tables_priv
Host CHAR(60)
Db CHAR(64)
User CHAR(16)
Table_name CHAR(60)
Column_name CHAR(64)
Grantor CHAR(77)
Timestamp TIMESTAMP
Table_priv CHAR(68)
Column_priv CHAR(31)
user
Host CHAR(60)
User CHAR(16)
Db CHAR(64)
db_Host CHAR(60)
db_Db CHAR(64)
Password CHAR(16)
Select_priv CHAR(1)
Insert_priv CHAR(1)
Update_priv CHAR(1)
Delete_priv CHAR(1)
Create_priv CHAR(1)
Drop_priv CHAR(1)
Reload_priv CHAR(1)
Shutdown_priv CHAR(1)
Process_priv CHAR(1)
File_priv CHAR(1)
Grant_priv CHAR(1)
References_priv CHAR(1)
Index_priv CHAR(1)
Alter_priv CHAR(1)
Lors d'une connexion, le serveur commence à contrôler que le user ait les droits de
connexion dans la table user.et ensuite, pour chaque requête, il contrôle les droits
d'exécution dans les tables db, tables_priv et columns_priv. C’est dans cette structure
que toute la gestion des droits est stockée. Il est donc important de ne laisser que
l'administrateur MySQL avoir les droits sur cette base.

Attribuer et modifier les droits
Deux commandes vous permettront de gérer les droits GRANT et REVOKE.
Syntaxe de GRANT :
GRANT priv_type [(liste_colonnes)] [, priv_type [(liste_colonnes)] ...]
ON {nom_de_table | * | *.* | nom_base.*}
TO nom_utilisateur [IDENTIFIED BY [PASSWORD] 'password']
[, nom_utilisateur [IDENTIFIED BY 'password'] ...]
[REQUIRE
NONE |
[{SSL| X509}]
[CIPHER cipher [AND]]
[ISSUER issuer [AND]]
[SUBJECT subject]]
[WITH [GRANT OPTION | MAX_QUERIES_PER_HOUR # |
MAX_UPDATES_PER_HOUR # |
MAX_CONNECTIONS_PER_HOUR #]]
Syntaxe de REVOKE
REVOKE priv_type [(liste_colonnes)] [, priv_type [(liste_colonnes)] ...]
ON {nom_de_table | * | *.* | nom_base.*}
FROM nom_utilisateur [, nom_utilisateur ...]
Valeurs possibles
priv_type
ALL [PRIVILEGES]
Tous les droits sauf WITH GRANT OPTION.
ALTER
Autorise l’utilisation de ALTER TABLE.
CREATE
Autorise l’utilisation de CREATE TABLE.
CREATE TEMPORARY TABLES
Autorise l’utilisation de CREATE TEMPORARY TABLE.
DELETE
Autorise l’utilisation de DELETE.
DROP
Autorise l’utilisation de DROP TABLE.
EXECUTE
Autorise l’utilisateur à exécuter des procédures stockées (pour MySQL 5.0).
FILE
Autorise l’utilisation de SELECT ... INTO OUTFILE et LOAD DATA INFILE.
INDEX
Autorise l’utilisation de CREATE INDEX et DROP INDEX.
INSERT
Autorise l’utilisation de INSERT.
LOCK TABLES
Autorise l’utilisation de LOCK TABLES sur les tables pour lesquelles l’utilisateur a les
droits de SELECT.

PROCESS
Autorise l’utilisation de SHOW FULL PROCESSLIST.
RELOAD
Autorise l’utilisation de FLUSH.
REPLICATION CLIENT
Donne le droit à l’utilisateur de savoir où sont les maîtres et esclaves.
REPLICATION SLAVE
Nécessaire pour les esclaves de réplication (pour lire les historiques binaires du
maître).
SELECT
Autorise l’utilisation de SELECT.
SHOW DATABASES
Affiche toutes les bases de données.
SHUTDOWN
Autorise l’utilisation de mysqladmin shutdown.
SUPER
Autorise une connexion unique, même si max connections est atteint, et l’exécution
des commandes CHANGE MASTER,KILL thread, mysqladmin debug, PURGE MASTER
LOGS et SET GLOBAL.
UPDATE
Autorise l’utilisation de UPDATE.
USAGE
Synonyme de “pas de droits”.
Quelques exemples d'attributions de droits
Création d'un user et affectation de tous les droits sur la base nestle :
mysql> GRANT ALL PRIVILEGES ON nestle.* TO Dupont@localhost IDENTIFIED
BY "secret";
Affectation des droits sur la table alusuisse.employes
mysql> GRANT ALL PRIVILEGES ON alusuisse.employes TO Dupont@localhost;
Ajouter les droits de SELECT à un user sur toutes les tables de la base nestle
mysql> GRANT SELECT ON nestle.* TO Dupont@localhost;
Supprimer les droits à l'utilisateur Dupont@localhost
Mysql> REVOKE ALL PRIVILEGES ON nestle.* FROM Dupont@localhost;
Optimisation des requêtes
Nous ne parlerons ici que de l'optimisation au niveau du code, il est évident que les
performances globales de votre serveur dépendent grandement du type de matériel sur
lequel il est installé. Les disques, le cpu et la taille de la RAM sont autant d'éléments
déterminant la vélocité de votre serveur.
Optimisation des SELECTs
La requête suivante vous donne une première indication sur les performances de votre
système :
mysql> SELECT BENCHMARK(1000000,1+1);

Le temps d'exécution de cette requête est de 0.32 sec sur un Pentium II à 400 Mhz de
0.12 secondes pour un Pentium III à 600 Mhz et de 0.07 sur un Pentium IV à 1.6Mhz
Les index
La première chose à faire pour accélérer les requêtes de selection est de créer les bons
INDEX. En effet, dans la mesure du possible MySQL va les utiliser pour joindre les tables
lors de requête sur plusieurs tables.
Pour déterminer quels sont les index à créer, vous pouvez utiliser la commande EXPLAIN
devant un SELECT. Elle vous permettra de voir comment MySQL a lié les tables et surtout
de savoir comment MySQL exploite les index.
Pour les jointures complexes, EXPLAIN retourne une ligne d’information pour chaque
table utilisée dans la commande SELECT. Les tables sont listées dans l’ordre dans lequel
elles seront lues. MySQL résout toutes les jointures avec une seule passe multi-jointure.
Cela signifie que MySQL lit une ligne dans la première table, puis recherche les lignes qui
correspondent dans la seconde, puis dans la troisième, etc. Lorsque toutes les tables ont
été traitées, MySQL attache les colonnes demandées, et il remonte dans les tables
jusqu’à la dernière qui avait encore des lignes à traiter. La prochaine ligne est alors
traitée de la même façon.
Le résultat de la commande EXPLAIN est constitué des colonnes suivantes :
(Cette partie du support est tirée de la documentation officielle de MySQL)
select_type Type de clause SELECT, qui peut être :
table : La table à laquelle la ligne fait référence.
type : Type de clause SELECT, qui peut-être :
SIMPLE Simple SELECT (sans UNIONs ou sous-requêtes).
PRIMARY SELECT extérieur
UNION Second et autres UNION SELECTs.
DEPENDENT UNION
Second et autres UNION SELECTSs, dépend de la commande
extérieure.
SUBSELECT
Premier SELECT de la sous-requête.
DEPENDENT SUBSELECT
Premier SELECT, dépendant de la requête extérieure.
DERIVED Table dérivée SELECT.
type : Le type de jointure. Les différents types de jointures sont les suivants,
dans
l’ordre du plus efficace au plus lent :
system La table a une seule ligne (c’est une table système). C’est un cas
spécial du type de jointure const.
const La table a au plus une ligne correspondante, qui sera lue dès le
début de la requête. Comme il n’y a qu’une seule ligne, les valeurs des
colonnes de cette ligne peuvent être considérées comme des constantes
pour le reste de l’optimisateur. Les tables const sont très rapides, car elles
ne sont lues qu’une fois.

eq_ref Une ligne de cette table sera lue pour chaque combinaison de ligne
des tables précédentes. C’est le meilleur type de jointure possible, à
l’exception des précédents. Il est utilisé lorsque toutes les parties d’un
index sont utilisées par la jointure, et que l’index est UNIQUE ou PRIMARY
KEY.
ref Toutes les lignes avec des valeurs d’index correspondantes seront lues
dans cette table, pour chaque combinaison des lignes précédentes. ref est
utilisé si la jointure n’utilise que le préfixe de gauche de la clé, ou si la clé
n’est pas UNIQUE ou PRIMARY KEY (en d’autres termes, si la jointure ne
peut pas sélectionner qu’une seule ligne en fonction de la clé). Si la clé qui
est utilisée n’identifie que quelques lignes à chaque fois, la jointure est
bonne.
range Seules les lignes qui sont dans un intervalle donné seront lues, en
utilisant l’index pour sélectionner les lignes. La colonne key indique quel
est l’index utilisé. key_len contient la taille de la partie de la clé qui est
utilisée. La colonne ref contiendra la valeur NULL pour ce type.
index C’est la même chose que ALL, sauf que seul l’arbre d’index sera lu
et scanné. C’est généralement plus rapide que ALL, car le fichier d’index
est généralement plus petit que le fichier de données.
ALL Une analyse complète de la table sera faite pour chaque combinaison
de lignes issues des premières tables. Ce n’est pas bon si la première table
n’est pas une jointure de type const et c’est très mauvais dans les autres
cas. Normalement, vous pouvez éviter ces situations de ALL en ajoutant
des index basés sur des parties de colonnes.
possible_keys : La colonne possible_keys indique quels index MySQL va
pouvoir utiliser pour trouver les lignes dans cette table. Notez que cette colonne
est totalement dépendante de l’ordre des tables. Cela signifie que certaines clés
de la colonne possible_keys pourraient ne pas être utilisées dans d’autres cas
d’ordre de tables. Si cette colonne est vide, il n’y a pas d’index pertinent. Dans
ce cas, vous pourrez améliorer les performances en examinant votre clause
WHERE pour voir si des colonnes sont susceptibles d’être indexées. Si c’est le
cas, créez un index ad hoc et examinez le résultat avec la commande EXPLAIN.
Pour connaître tous les index d’une table, utilisez le code SHOW INDEX FROM
nom_de_table.
key La colonne key indique l’index que MySQL va décider d’utiliser. Si la
clé vaut NULL, aucun index n’a été choisi. Pour forcer MySQL à utiliser un
index listé dans la colonne possible_keys, utilisez USE KEY/IGNORE KEY
dans votre requête.
key_len La colonne key_len indique la taille de la clé que MySQL a décidé
d’utiliser. La taille est NULL si la colonne key vaut NULL. Notez que cela
vous indique combien de partie d’une clé multiple MySQL va réellement
utiliser.
ref La colonne ref indique quelle colonne ou quelles constantes sont
utilisées avec la clé key, pour sélectionner les lignes de la table.
rows La colonne rows indique le nombre de lignes que MySQL estime
devoir examiner pour exécuter la requête.

Extra Cette colonne contient des informations additionnelles sur comment
MySQL va résoudre la requête. Voici une explication des différentes chaînes que
vous pourriez trouver dans cette colonne :
Distinct MySQL ne va pas continuer à chercher d’autres lignes que la ligne
courante, après en avoir trouvé une.
Not exists MySQL a été capable d’appliquer une optimisation de type
LEFT JOIN sur la requête et ne va pas examiner d’autres lignes de cette
table pour la combinaison de lignes précédentes, une fois qu’il a trouvé
une ligne qui satisfait le critère de LEFT JOIN.
Voici un exemple de cela :
SELECT * FROM t1 LEFT JOIN t2 ON t1.id=t2.id WHERE t2.id IS
NULLSupposons que t2.id est défini comme NOT NULL.
Dans ce cas, MySQL va scanner t1 et rechercher des lignes dans t2 via
t1.id. Si MySQL trouve une ligne dans t2, il sait que t2.id ne peut pas être
NULL, et il ne va pas scanner le reste des lignes de t2 qui ont le même id.
En d’autres termes, pour chaque ligne de t1, MySQL n’a besoin que de
faire une recherche dans t2, indépendamment du nombre de lignes qui
sont trouvées dans t2.
range checked for each record (index map: #) MySQL n’a pas trouvé
d’index satisfaisant à utiliser. Il va, à la place, pour chaque combinaison de
lignes des tables précédentes, faire une vérification de quel index utiliser
(si il en existe), et utiliser cet index pour continuer la recherche. Ce n’est
pas très rapide, mais c’est plus rapide que de faire une recherche sans
aucun index.
Using filesort MySQL va avoir besoin d’un autre passage pour lire les
lignes dans l’ordre. Le tri est fait en passant en revue toutes les lignes,
suivant le type de jointure est stocker la clé de tri et le pointeur de la ligne
pour chaque ligne qui satisfont la clause WHERE. Alors, les clés sont triées.
Finalement, les lignes sont triées dans l’ordre.
Using index Les informations de la colonne sont lues de la table, en
utilisant uniquement les informations contenues dans l’index, sans avoir à
faire d’autres lectures. Cela peut arriver lorsque toutes les colonnes
utilisées dans une table font partie de l’index.
Using temporary Pour résoudre la requête, MySQL va avoir besoin de
créer une table temporaire pour contenir le résultat. C’est typiquement ce
qui arrive si vous utilisez une clause ORDER BY sur une colonne différente
de celles qui font partie de GROUP BY.
Using where Une clause WHERE sera utilisée pour restreindre les lignes
qui seront trouvées dans la table suivante, ou envoyées au client. Si vous
n’avez pas cette information, et que la table est de type ALL ou index,
vous avez un problème dans votre requête (si vous ne vous attendiez pas
à tester toutes les lignes de la table). Si vous voulez rendre vos requêtes
aussi rapides que possible, vous devriez examiner les lignes qui utilisent
Using filesort et Using temporary.
(Fin de la partie importée de la documentation officielle)
Optimisation de la clause WHERE
Quelques "trucs" :

• Eviter les parenthèses inutiles. Elles facilitent la lecture des conditions, mais
ralentissent le serveur.
• La fonction COUNT(*) sans la clause WHERE lit directement les valeurs dans
les infos de la table
• HAVING à la place de la clause WHERE. Si vous utilisez GROUP BY ou les
fonctions de groupe COUNT(), MIN(), …
Exemple :
SELECT AVG(CONDITIONNEMENT.PRIX) AS MOYENNE FROM
CONDITIONNEMENTS INNER JOIN VINS ON CONDITIONNEMENT.ID_VIN =
VINS.ID_VIN GROUP BY VINS.TYPE HAVING MOYENNE>12
• Les requêtes "constantes" sont lues en premier. Une requête constante est un
résultat vide ou ne contenant qu'une ligne
Exemple :
SELECT * FROM MA_TABLE WHERE PRIMARY_KEY=23;
• Vous pouvez aussi améliorer vos requêtes si elles sont triées sur un index et
utilisées avec la clause LIMIT.
Exemple :
SELECT * FROM MA_TABLE ORDER BY KEY_1 DESC LIMIT 20;
• La clause DISTINCT est convertie en GROUP BY par MySQL, ainsi d'ailleurs que
les INNER JOIN sont convertis en WHERE
Optimisation des INSERTs
Le coût en temps de ce type de requête est dans l'ordre d'importance :
• La connexion
• Envoi de la requête
• Analyse de la requête
• Insertion de la ligne
Par conséquent, si vous devez faire des insertions multiples n'utilisez pas :
INSERT INTO CLIENST VALUES("Pierre","Pott","021 907 58 45");
INSERT INTO CLIENST VALUES("Paul","Durand","021 902 58 65");
INSERT INTO CLIENST VALUES("Marc","Lepointu","021 807 58 48");
Mais de préférence :
INSERT INTO CLIENST VALUES("Pierre","Pott","021 907 58 45"),("Paul","Durand","021
902 58 65"),("Marc","Lepointu","021 807 58 48");
Vous pouvez également utiliser la clause DELAYED (voir les détails de la commande dans
l'annexe)
En verrouillant les tables avant les INSERTs, vous serez également plus performant.
Exemple :
LOCK TABLES ma_table WRITE;
INSERT INTO CLIENST VALUES("Pierre","Pott","021 907 58 45");
INSERT INTO CLIENST VALUES("Paul","Durand","021 902 58 65");
INSERT INTO CLIENST VALUES("Marc","Lepointu","021 807 58 48");
ou de preference INSERT INTO CLIENST VALUES("Pierre","Pott","021 907 58
45"),("Paul","Durand","021 902 58 65"),("Marc","Lepointu","021 807 58 48");
et
UNLOCK TABLES;

Dans tous les cas de figure, la commande LOAD DATA INFILE reste de loin la plus
performante pour de grandes insertions de datas
Autres possibilités d'optimisation
• Utilisez de préférence les connexions persistantes (Voir le cours PHP)
• Contrôlez que vos requêtes utilisent des index
• Utilisez régulièrement OPTIMIZE TABLE sur les tables où les données sont souvent
ajoutées ou effacées
• Dans la mesure du possible, mettez des valeurs par défaut. Vous y gagnerez en
insertion.
Optimiser dès la conception
• Mysql vous fournit une gamme étendue de type de données, utilisez-les au mieux.
Evitez de donner des valeurs trop grandes. Par exemple, utilisez MEDIUMINT au
lieu de INT. Sur l'ensemble de la base, les effets se feront sentir.
• Prenez également l'habitude, bien évidemment dans la mesure du possible, de
déclarer vos champs NOT NULL.
• Le type CHAR est plus rapide que VARCHAR, mais coûte en espace disque
Maintenance et exploitation de la base
Lorsqu’une base de données est souvent sollicitée en ajout et en suppression, il se
produit un phénomène de fragmentation comparable à celui d'un disque dur. Il faut donc
régulièrement "optimiser" les tables. Cette opération se fait à l'aide de la commande
OPTIMIZE TABLE table1.[table2,table3,..]
PHPMyAdmin : Interface Web de gestion de MySQL
Annexes
Correction des exercices pratiques
Passons à la pratique I :
Création de la nouvelle base de données
mysql> create database cours;
mysql> use cours
Création de la table films
mysql> CREATE TABLE films(
id_film INT UNSIGNED NOT NULL AUTO_INCREMENT PRIMARY KEY,
realisateur VARCHAR(200), titre VARCHAR(200));
Importation des datas
LOAD DATA INFILE "films.txt" INTO TABLE films FIELDS TERMINATED BY ";"
ENCLOSED BY "\"" (realisateur,titre);
Requêtes select
SELECT * FROM films;
SELECT * FROM films ORDER BY realisateur;
SELECT * FORM films ORDER BY titre DESC;

SELECT titre FROM films WHERE realisateur = "Jean-Luc Godard";
Les commandes en détail
La commande CREATE TABLE
La syntaxe :
CREATE [TEMPORARY] TABLE [IF NOT EXISTS] nom_de_table
[(definition_de_create,...)]
[options_de_table] [select_statement]
definition_de_create :
nom_de_colonne type [NOT NULL | NULL] [DEFAULT valeur_par_defaut]
[AUTO_INCREMENT]
[PRIMARY KEY] [definition_de_reference]
ou PRIMARY KEY (index_col_name,...)
ou KEY [nom_index] (index_col_name,...)
ou INDEX [nom_index] (index_col_name,...)
ou UNIQUE [INDEX] [nom_index] (index_col_name,...)
ou FULLTEXT [INDEX] [nom_index] (index_col_name,...)
ou [CONSTRAINT symbol] FOREIGN KEY [nom_index] (index_col_name,...)
[reference_definition]
ou CHECK (expr)
type Valeurs possibles
Signé Non signé
TINYINT[(longueur)] [UNSIGNED]
[ZEROFILL]
-128 à 127 0 – 255
ou SMALLINT[(longueur)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
- 32768 à 32767 0- 65 535
ou MEDIUMINT[(longueur)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
-8388608 à 8388607 0 à 16777215
ou INT[(longueur)] [UNSIGNED]
[ZEROFILL]
-2147483648 à 2147483647 0 à 4294967295
ou INTEGER[(longueur)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
Synonyme de INT
ou BIGINT[(longueur)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
-9223372036854775808 et
9223372036854775807
0 et
18446744073709551615
ou REAL[(longueur,dμecimales)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
-
1.7976931348623157E+308
à -2.2250738585072014E-
308
0 à
1.7976931348623157E+308
ou
DOUBLE[(longueur,dμecimales)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
Synonyme de REAL
ou FLOAT[(longueur,dμecimales)]
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
-3.402823466E+38 à -
1.175494351E-38
0 à de 1.175494351E-38
ou
DECIMAL(longueur,dμecimales)
[UNSIGNED] [ZEROFILL]
FLOAT signé

ou
NUMERIC(longueur,dμecimales) [UNSIGNED] [ZEROFILL] 
Synonyme de DECIMAL
ou CHAR(longueur) [BINARY]
De 0 à 255 caractères, la valeur est complétée par des espaces ou VARCHAR(longueur) [BINARY] De 0 à 255, la valeur est dynamique, mais ne peut excéder 255 caractères
ou DATE De '1000-01-01' à '9999-12-31'
ou TIME De '-838:59:59' à '838:59:59'.
ou TIMESTAMP De '1970-01-01 00:00:00' à quelque part durant l’année
2037
ou DATETIME De '1000-01-01 00:00:00' à '9999-12-31 23:59:59'
ou TINYBLOB Une colonne TINYBLOB où TINYTEXT a une longueur
maximale de 255 (2^8 - 1) caractères.
ou BLOB Une colonne BLOB où TEXT a une longueur maximale de
65535 (2^16 - 1) caractères.
ou MEDIUMBLOB Une colonne MEDIUMBLOB où MEDIUMTEXT a une
longueur maximale de 16777215 (2^24 -1) caractères.
ou LONGBLOB Une colonne LONGBLOB où LONGTEXT a une longueur
maximale de 4294967295 (2^32 - 1) caractères.
ou TINYTEXT Une colonne BLOB où TINYTEXT a une longueur maximale
de 255 (2^8 - 1) caractères
ou TEXT Une colonne TINYBLOB où TEXT a une longueur maximale
de 65535 (2^16 - 1) caractères.
ou MEDIUMTEXT Une colonne MEDIUMBLOB où MEDIUMTEXT a une
longueur maximale de 16777215 (2^24 -1) caractères.
ou LONGTEXT Une colonne LONGBLOB où LONGTEXT a une longueur
maximale de 4294967295 (2^32 - 1) caractères.
ou
ENUM(valeur1,valeur2,valeur3,...)
Liste de valeurs possibles, maximum 65535
ou
SET(valeur1,valeur2,valeur3,...)
Liste de valeurs allant de 0 à toutes les valeurs
mentionnées avec un maximum de 60
options_de_table
TYPE = {BDB | HEAP | ISAM | InnoDB | MERGE | MRG_MYISAM | MYISAM }
BDB : Le format très utilisé dans le monde UNIX (Berkley DataBase)
HEAP : Les données de ces tables ne sont stockées qu’en mémoire.
ISAM : Format standardisé. Utilisé par défaut sur les premières versions de MySQL.
Utilisé également par d’autres produits, notamment MS-Acess 2.0
InnoDB : Format récent des tables MySQL. Permet la gestion de plus grandes tables,
ainsi que les transactions et l’intégrité référentielle.
MERGE : Un ensemble de tables MyISAM utilisées comme une seule et même table.
MRG_MYISQM : Un synonyme pour MERGE les tables.
MYISAM : La valeur par défaut sur les installations standards
Quelques explications sur les options :
NOT NULL où NULL spécifie si une valeur null peut être stockée dans le champ
DEFAULT valeur_par_defaut spécifie une valeur à entrer lorsqu’aucune valeur n’est
spécifiée
AUTO_INCREMENT, concerne uniquement les valeurs numériques entières, la valeur
sera incrémentée de 1 unité à chaque insertion d’un nouvel enregistrement. Il ne peut y

avoir qu’une seule valeur AUTO_INCREMENT par table. On l’utilise généralement comme
clé primaire.
PRIMARY KEY définit la clé primaire.
KEY définit un index multiple, les index permettent d’accélérer les recherches
UNIQUE définit un index unique, il ne peux pas y avoir deux fois la même valeur dans le
champ
FULLTEXT permet de définir les champs qui seront utilisés pour une recherche full text.
Une recherche full texte effectue, selon un modèle, une recherche multi-champs.
[CONSTRAINT symbol] FOREIGN KEY permet de spécifier des contraintes d’intégrité
sous MySQL fonctionne uniquement si vous utilisez le format de table InnoDB
La commande LOAD DATA
LOAD DATA [LOW_PRIORITY | CONCURRENT] [LOCAL] INFILE 'nom_de_fichier.txt'
[REPLACE | IGNORE]
INTO TABLE nom_de_table
[FIELDS
[TERMINATED BY '\t']
[[OPTIONALLY] ENCLOSED BY '']
[ESCAPED BY '\\' ]
]
[LINES TERMINATED BY '\n']
[IGNORE nombre LINES]
[(nom_de_colonne,...)]
La commande LOAD DATA INFILE lit les lignes dans un fichier texte et les insère dans
une table
Explication sur les différents éléments de la commande
LOW_PRIORITY
MySQL attend qu'aucun client ne le sollicite pour exécuter la requête, évite de surcharger
le serveur
CONCURRENT
Les clients pourront accéder à la table durant l’exécution de la commande LOAD DATA.
Cette option ralentit un peu les performances de LOAD DATA, même si aucune autre
requête n'interroge la table
LOCAL
Le mot clé LOCAL permet d'indiquer que le fichier se trouve sur la machine cliente.
REPLACE
Permet de spécifier la méthode utilisée pour insérer les datas lors de doublon, avec
REPLACE les nouvelles données prendront la place des anciennes
IGNORE
Permet de spécifier la méthode utilisée pour insérer les datas lors de doublon, avec
IGNORE les nouvelles données ne seront pas prises en compte
FIELDS
Lorsque cette option est spécifiée, vous devez renseigner une des options suivantes :
TERMINATED BY ou ENCLOSED

TERMINATED BY
Spécifie le séparateur de champ
ENCLOSED
Spécifie le caractère qui entoure chaque champ
LINES TERMINATED BY
Permet de spécifier le séparateur d'enregistrement
IGNORE nombre LINES
Permet de ne pas prendre en compte "nombre" de lignes
Replication de bases
Vous aurez besoin de deux serveurs MySQL, le maître et un esclave sur lequel
s'effectuera la duplication.
Configuration du maître
Créez un compte SQL ayant les droits nécessaires. Exemple :
GRANT FILE ON *.* TO BACKUPC@<IP_SLAVE> IDENTIFIED BY 'SECRET';
Dans le fichier /etc/my.cnf, modifiez la section [mysqld] :
log-bin
server-id=1
Ensuite, redémarrez le serveur
Configuration de l'esclave
Modifier /etc/my.cnf, en ajoutant dans la section [mysqld] :
master-host=<ip_master>
master-user=backup
master-password=secret
master-port=3306
server-id=2
A l'aide de la commande mysqldump répliquez manuellement votre maître sur l'esclave.
Restartez votre serveur.
Si tout s'est bien passé, vous devriez voir dans le fichier
/var/mysql/<host>.err des lignes comme celles-ci :
020224 4:38:15 Slave: connected to master 'backup@<master.host>:3306', replication
started in log 'master-bin.001' at position 73
Si vous souhaitez ne répliquer qu'une seule base et que vous en possédez bien d'autres
sur le serveur master, ajoutez au my.cnf master :

binlog-do-db=<la base que vous souhaitez répliquer>
et dans le my.cnf slave :
replicate-do-db=<la base que vous souhaitez répliquer>
(Reprise résumée de la documentation officielle)
Référence du langage MySQL
Structure du langage
Les chaînes
Une chaîne est une séquence de caractères, entourée de guillemets simples (‘'’) ou
doubles (‘"’) (simple seulement si vous êtes en mode ANSI).
Exemples: 'une chaîne' "une autre chaîne"
A l’intérieur d’une chaîne, certaines séquences de caractères ont une signification
spéciale. Chacune d’elle commence par un anti-slash (‘\’), connu comme le caractère
d’échappement.
Par exemple pour utiliser un " en tant que composant de la chaîne "Ma chaîne possède
un \"". On protège le " à l'aide d'un anti-slash
Les nombres
Les entiers sont représentés comme une séquence de chiffres. Les décimaux utilisent ‘.’
comme séparateur. Tous les types de nombres peuvent être précédés d’un ‘-’ pour
indiquer une valeur négative.
Un entier peut être utilisé dans un contexte décimal, il sera interprété comme le nombre
décimal équivalent.
Valeurs hexadécimales
MySQL supporte les valeurs hexadécimales. Dans un contexte numérique, elles agissent
comme des entiers (précision 64-bit). Dans un contexte de chaîne, elles agissent comme
une chaîne binaire où chaque paire de caractères hexadécimaux est convertie en
caractères :
Exemple : 0xFF pour 255 en hexadécimal
Valeurs NULL
La valeur NULL signifie “pas de données” et est différente des valeurs comme 0 pour les
nombres ou la chaîne vide pour les types chaîne NULL peut être représenté par \N lors de
la récupération ou écriture avec des fichiers (LOAD DATA INFILE, SELECT ... INTO
OUTFILE).
Variables utilisateur
MySQL supporte les variables utilisateur spécifiques à la connexion avec la syntaxe
@variablename. Les variables n’ont pas besoin d’être initialisées. Elles sont à NULL par
défaut et peuvent contenir un entier, un réel ou une chaîne. Toutes les variables d’un
thread sont automatiquement libérées lorsque le thread se termine. Vous pouvez
déclarer une variable avec la syntaxe de SET :
SET @variable= { expression entier | expression reel | expression chaîne } [,@variable=
...].

Vous pouvez aussi assigner une valeur à une variable avec d’autres commandes que SET.
Par contre, dans ce cas-là, l’opérateur d’assignation est := au lieu de =, parce que = est
réservé aux comparaisons dans les requêtes autres que SET :
SELECT @t1:=(@t2:=1)+@t3:=4,@t1,@t2,@t3;
Variables système
A partir de la version 4.0.3 de MySQL, fourni un meilleur accès à beaucoup de variables
système et variables de connexion. On peut changer la plupart d’entre elles, sans avoir à
stopper le serveur.
Syntaxe des commentaires
Le serveur MySQL supporte les commentaires de la forme
# jusqu'à la fin de la ligne
jusqu'à la fin de la ligne et
/* dans la ligne ou sur plusieurs lignes */ :
Exemple :
mysql> SELECT 1+1; # Ce commentaire se continue jusqu'à la fin de la ligne
mysql> SELECT 1+1; -- Ce commentaire se continue jusqu'à la fin de la ligne
mysql> SELECT 1 /* Ceci est un commentaire dans la ligne */ + 1;
mysql> SELECT 1+
/*
Ceci est un commentaire
sur plusieurs lignes
*/
1;
Les mots réservés
Evitez d'utiliser les mots suivants, pour désigner des objets MySQL :
ADD ALL ALTER
ANALYZE AND AS
ASC ASENSITIVE AUTO_INCREMENT
BDB BEFORE BERKELEYDB
BETWEEN BIGINT BINARY
BLOB BOTH BTREE
BY CALL CASCADE
CASE CHANGE CHAR
CHARACTER CHECK COLLATE
COLUMN COLUMNS CONNECTION
CONSTRAINT CREATE CROSS
CURRENT_DATE CURRENT_TIME CURRENT_TIMESTAMP
CURSOR DATABASE DATABASES
DAY_HOUR DAY_MINUTE DAY_SECOND
DEC DECIMAL DECLARE
DEFAULT DELAYED DELETE
DESC DESCRIBE DISTINCT
DISTINCTROW DIV DOUBLE
DROP ELSE ELSEIF
ENCLOSED ERRORS ESCAPED
EXISTS EXPLAIN FALSE
FIELDS FLOAT FOR
FORCE FOREIGN FROM
FULLTEXT GRANT GROUP
HASH HAVING HIGH_PRIORITY
HOUR_MINUTE HOUR_SECOND IF
IGNORE IN INDEX
INFILE INNER INNODB
INOUT INSENSITIVE INSERT
INT INTEGER INTERVAL
INTO IS ITERATE
JOIN KEY KEYS
KILL LEADING LEAVE
LEFT LIKE LIMIT
LINES LOAD LOCALTIME
LOCALTIMESTAMP LOCK LONG
LONGBLOB LONGTEXT LOOP
LOW_PRIORITY MASTER_SERVER_ID MATCH
MEDIUMBLOB MEDIUMINT MEDIUMTEXT
MIDDLEINT MINUTE_SECOND MOD
MRG_MYISAM NATURAL NOT
NULL NUMERIC ON
OPTIMIZE OPTION OPTIONALLY
OR ORDER OUT
OUTER OUTFILE PRECISION
PRIMARY PRIVILEGES PROCEDURE
PURGE READ REAL
REFERENCES REGEXP RENAME
REPEAT REPLACE REQUIRE
RESTRICT RETURN RETURNS
REVOKE RIGHT RLIKE
RTREE SELECT SENSITIVE
SEPARATOR SET SHOW
SMALLINT SOME SONAME
SPATIAL SPECIFIC SQL_BIG_RESULT
SQL_CALC_FOUND_ROWS SQL_SMALL_RESULT SSL
STARTING STRAIGHT_JOIN STRIPED
TABLE TABLES TERMINATED
THEN TINYBLOB TINYINT
TINYTEXT TO TRAILING
TRUE TYPES UNION
UNIQUE UNLOCK UNSIGNED
UNTIL UPDATE USAGE
USE USER_RESOURCES USING
VALUES VARBINARY VARCHAR
VARCHARACTER VARYING WARNINGS
WHEN WHERE WHILE
WITH WRITE XOR
YEAR_MONTH ZEROFILL
Les symboles suivants (issus de la table ci-dessus) sont interdits par ANSI SQL, mais
permis par MySQL en tant que noms de colonnes ou de tables. Cela est dû au fait que
ces noms sont très courants, et de nombreux programmeurs les ont déjà utilisés.
ACTION
BIT
DATE
ENUM
NO
TEXT
TIME
TIMESTAMP
Types de colonnes
MySQL supporte un grand nombre de types de colonnes, qui peuvent être rassemblés en
trois groupes : les nombres, les dates et les chaînes de caractères. Cette section
présente les types disponibles et leurs tailles de stockage
Les codes suivants sont utilisés dans les descriptions :
M Indique la taille maximale d’affichage. Le maximum légal est 255.
D s’applique aux nombres à virgule flottante, et indique le nombre de décimales qui
suivent la virgule. Le nombre maximum est de 30, mais ne doit pas être plus grand que
M-2.
Les crochets (‘[’ et ‘]’) indiquent les spécifications optionnelles.
TINYINT[(M)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un très petit entier. S’il est signé, sa valeur varie entre -128 et 127, sinon elle varie de 0
à 255.
BIT
BOOL Ce sont des synonymes de TINYINT(1).
SMALLINT[(M)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un petit entier. S’il est signé, sa valeur varie entre -32768 et 32767, sinon elle varie de 0
à 65535.
MEDIUMINT[(M)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un entier de taille moyenne. S’il est signé, sa valeur varie entre -8388608 et 8388607,
sinon elle varie entre 0 et 16777215.
INT[(M)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un entier. S’il est signé, sa valeur varie entre -2147483648 et 2147483647, sinon elle
varie entre 0 et 4294967295.
INTEGER[(M)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
C’est un synonyme de INT.
Un grand entier. S’il est signé, sa valeur varie entre -9223372036854775808 et
9223372036854775807, sinon elle varie entre 0 et 18446744073709551615.
FLOAT(précision) [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un nombre à virgule flottante. précision<=24 pour un nombre à virgule flottante de
précision simple, entre 25 et 53 pour une précision double. Ces types correspondent aux
types FLOAT et DOUBLE décrits ci-dessus. FLOAT(X) a le même intervalle de validité que
FLOAT et DOUBLE, mais la taille d’affichage et le nombre de décimale sont indéfinis.
FLOAT[(M,D)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un petit nombre à virgule flottante (précision simple). L’intervalle de validité va de -
3.402823466E+38 à-1.175494351E-38, 0 et de 1.175494351E-38 à 3.402823466E+38.
M représente la taille d’affichage et D est le nombre de décimales.
DOUBLE[(M,D)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un nombre à virgule flottante (précision double). L’intervalle de validité va de -
1.7976931348623157E+308 à-2.2250738585072014E-308, 0 et de
2.2250738585072014E-308 à1.7976931348623157E+308. M représente la taille
d’affichage et D est le nombre de décimales.
REAL[(M,D)] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
C’est un synonyme de DOUBLE.

DECIMAL[(M[,D])] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Un nombre à virgule flottante. Il doit être signé. Ce type se comporte comme une
colonne de type CHAR : la valeur est stockée comme une chaîne, chaque caractère
représentant un chiffre de la valeur. La virgule et le signe ‘-’ des nombres négatifs ne
sont pas comptés dans l’option M (mais de l’espace de stockage est réservé pour eux). Si
D vaut 0, les valeurs n’auront pas de valeur décimale. L’intervalle de validité des valeurs
DECIMAL est le même que DOUBLE, mais il peut être limité par les valeurs choisies pour
M et D. Si D est omis, la valeur par défaut est 0. Si M est omis, la valeur par défaut est
10.
DEC[(M[,D])] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
NUMERIC[(M[,D])] [UNSIGNED] [ZEROFILL]
Ce sont des synonymes de DECIMAL.
DATE
Une date. L’intervalle de validité va de '1000-01-01' à'9999-12-31'. MySQL attache les
valeurs DATE au format 'AAAA-MM-JJ' (année-mois-jour), mais vous pouvez assigner des
valeurs aux colonnes DATE en utilisant différents formats numériques ou de chaînes de
caractères.
DATETIME
Une combinaison de date et d’heure. L’intervalle de validité va de '1000-01-01 00:00:00'
à'9999-12-31 23:59:59'. MySQL attache les valeurs DATETIME au format 'AAAA-MM-JJ
HH:MM:SS' (année-mois-jour heure:minutes:secondes), mais vous pouvez assigner des
valeurs aux colonnes DATETIME en utilisant différents formats numériques ou de chaînes
de caractères.
TIMESTAMP[(M)]
Un timestamp. L’intervalle de validité va de '1970-01-01 00:00:00' à quelque part durant
l’année 2037. MySQL attache les valeurs de type TIMESTAMP au format
AAAAMMJJHHMMSS, AAMMJJHHMMSS, AAAAMMJJ, ou AAMMJJ, suivant que le paramètre
M vaut 14 (ou omis), 12, 8, ou 6, mais vous pouvez assigner des valeurs aux colonnes
TIMESTAMP sous forme de nombre ou de chaînes. Une colonne de type TIMESTAMP est
pratique pour enregistrer une date, lors d’une commande INSERT ou UPDATE, car elle est
automatiquement mise à la date et l’heure du moment de la commande, si vous ne
fournissez pas de valeur vous-même. Vous pouvez aussi lui donner la date et l’heure
courante en lui assignant la valeur NULL.
TIME
Une heure. L’intervalle de validité va de '-838:59:59' à'838:59:59'.MySQL attache les
colonnes de type TIME au format 'HH:MM:SS', mais vous pouvez assigner une valeur de
type TIME en lui passant des chaînes ou des entiers.
YEAR[(2|4)]
Une année au format 2 ou 4 chiffres (par défaut, c’est 4 chiffres). L’intervalle de validité
va de 1901 à 2155, 0000 pour le format à 4 chiffres, et de 1970 à 2069 pour le format à
deux chiffres. MySQL attache les valeurs de type YEAR au format AAAA, mais vous
pouvez leur assigner des chaînes ou des nombres.
[NATIONAL] CHAR(M) [BINARY]
Une chaîne de caractères de taille fixe, qui est toujours complétée à droite, par des
espaces, lors du stockage. Le paramètre M peut valoir de 0 à255 caractères. Les espaces
terminaux sont supprimés lorsque la chaîne est lue dans la base. Les valeurs de type
CHAR sont triées et comparées sans tenir compte de la casse et en utilisant le jeu de
caractères par défaut. Toutefois, vous pouvez utiliser l’opérateur BINARY pour effectuer
des recherches sensibles à la casse. NATIONAL CHAR (forme courte : NCHAR) est la
dénomination ANSI SQL pour les colonnes de type CHAR qui doivent utiliser le jeu de
caractères par défaut. C’est la configuration par défaut de MySQL.

[NATIONAL] VARCHAR(M) [BINARY]

Une chaîne de caractères de longueur variable. NOTE : les espaces terminaux sont supprimés lors du stockage des valeurs. L’intervalle de taille de M va de 1 à 255 caractères. Les valeurs de type VARCHAR sont triées et comparées sans tenir compte de la casse et en utilisant le jeu de caractères par défaut. Toutefois, vous pouvez utiliser l’opérateur BINARY pour effectuer des recherches sensibles à la casse
TINYBLOB ou TINYTEXT
Une colonne BLOB ou TEXT avec une longueur maximale de 255 (2^8 - 1) caractères.
BLOB ou TEXT
Une colonne BLOB ou TEXT avec une longueur maximale de 65535 (2^16 - 1)
caractères.
MEDIUMBLOB ou MEDIUMTEXT
Une colonne BLOB ou TEXT avec une longueur maximale de 16777215 (2^24 -1)
caractères.
LONGBLOB ou LONGTEXT
Une colonne BLOB ou TEXT avec une longueur maximale de 4294967295 (2^32 - 1)
caractères.
ENUM('valeur1','valeur2',...)
Une énumération. Une chaîne de caractères qui ne peut prendre qu’une valeur, issue
d’une liste de valeurs 'valeur1', 'valeur2', ..., NULL ou la valeur spéciale d’erreur "". Un
ENUM peut avoir un maximum de 65535 valeurs distinctes.
SET('valeur1','valeur2',...)
Un ensemble. Une chaîne de caractères qui a zéro ou plusieurs valeurs issues d’une liste
: 'valeur1', 'valeur2', ... Un SET peut avoir au maximum 60 éléments.
Fonctions à utiliser dans les clauses SELECT et WHERE
Une sélection ou une clause WHERE dans une requête SQL peut se former d’expressions
utilisant les fonctions décrites ci-dessous.
Opérateurs de comparaison et fonctions
> Plus grand
< Plus petit
>= Plus grand ou égale
<= Plus petit ou égale
<>Différent
!= Différent :
<=> Egalité sure avec NULL
IS NULL test si valeur null
expression BETWEEN min AND max Si expression est supérieure ou égale à min et
expression est inférieure ou égale à max, BETWEEN retourne 1, sinon 0. Ceci est
équivalent à l’expression (min <= expression AND expression <= max) si tous les
arguments sont du même type. cal Reference for Version 4.1.1-alpha
expr IN (valeur,...) Retourne 1 si expr est l’une des valeurs dans la liste IN, sinon
retourne 0.
expr NOT IN (value,...) Même chose que NOT (expr IN (valeur,...)).
ISNULL(expr) Si expr est NULL, ISNULL() retourne 1, sinon il retourne 0:
COALESCE(list) Retourne le premier élément non-NULL de la liste :
INTERVAL(N,N1,N2,N3,...) Retourne 0 si N < N1, 1 si N < N2 etc... Tous les
arguments sont traités en tant qu’entiers. Il est requis que N1 < N2 < N3 < ... < Nn pour
que cette fonction fonctionne correctement.
NOT ! NOT (NON) logique. Evalue à1 si l’opérande est 0, à0 si l’opérande est non nulle,
et NOT NULL retourne NULL.
AND && AND (ET) logique. Evalue à1 si toutes les opérandes sont différentes de zéro et
de NULL, à0 si l’une des opérandes est 0, dans les autres cas, NULL est retourné.
OR || OR (OU inclusif) logique. Evalue à1 si aucune opérande n’est nulle, à NULL si l’une
des opérandes est NULL, sinon 0 est retourné.

XOR XOR (OU exclusif) logique. Retourne NULL si l’une des opérandes est NULL. Pour
les opérandes non-NULL, évalue à1 si un nombre pair d’opérandes est non-null, sinon 0
est retourné.
IFNULL(expr1,expr2) Si l’argument expr1 n’est pas NULL, la fonction IFNULL()
retournera l’argument expr1, sinon elle retournera l’argument expr2. La fonction
IFNULL() retourne une valeur numérique ou une chaîne de caractères, suivant le
contexte d’utilisation.
NULLIF(expr1,expr2) Si l’expression expr1 = expr2 est vrai, la fonction retourne NULL
sinon elle retourne expr1.
IF(expr1,expr2,expr3) Si l’argument expr1 vaut TRUE (expr1 <> 0 et expr1 <> NULL)
alors la fonction IF() retourne l’argument expr2, sinon, elle retourne l’argument expr3. La
fonction IF() retourne une valeur numérique ou une chaîne de caractères, suivant le
contexte d’utilisation :
CASE valeur WHEN [compare-value] THEN résultat [WHEN [compare-value] THEN
resultat ...] [ELSE résultat] END
CASE WHEN [condition] THEN résultat [WHEN [condition] THEN résultat ...]
[ELSE résultat] END La première version retourne résultat si valeur=compare-value. La
seconde version retourne le résultat de la première condition qui se réalise. Si aucune
des conditions n’est réalisée, alors le résultat de la clause ELSE est retourné. Si il n’y a
pas de clause ELSE, alors NULL est retourné
ASCII(str) Retourne le code ASCII du premier caractère de la chaîne de caractères str.
Retourne 0 si la chaîne de caractères str est vide. Retourne NULL si la chaîne de
caractères str est NULL :
ORD(str) Si le premier caractère de la chaîne str est un caractère multi-octets, la
fonction retourne le code de ce caractère, calculé à partir du code ASCII retourné par
cette formule : ((first byte ASCII code)*256+(second byte ASCII code))[*256+third byte
ASCII code...]. Si le premier caractère n’est pas un caractère multi-octet, la fonction
retournera la même valeur que la fonction ASCII() :
CONV(N,from_base,to_base) Convertit des nombres entre différentes bases. Retourne
une chaîne de caractères représentant le nombre N, convertit de la base from_base vers
la base to_base. La fonction retourne NULL si un des arguments est NULL. L’argument N
est interprété comme un entier, mais peut être spécifié comme un entier ou une chaîne
de caractères. Le minimum pour la base est 2 et son maximum est 36. Si to_base est un
nombre négatif, N sera considéré comme un nombre signé. CONV travaille avec une
précision de 64 bits :
BIN(N) Retourne une chaîne de caractères représentant la valeur binaire de l’argument
N, où l’argument N est un nombre de type BIGINT. Cette fonction est un équivalent de
CONV(N,10,2). Retourne NULL si l’argument N est NULL
OCT(N) Retourne une chaîne de caractères représentant la valeur octal de l’argument N,
où l’argument N est un nombre de type BIGINT. Cette fonction est un équivalent de
CONV(N,10,8). Retourne NULL si l’argument N est NULL
HEX(N_or_S) Si l’argument N OR S est un nombre, cette fonction retournera une chaîne
de caractères représentant la valeur hexadécimale de l’argument N, où l’argument N est
de type BIGINT. Cette fonction est un équivalent de CONV(N,10,16).
CHAR(N,...) La fonction CHAR() interprète les arguments comme des entiers et retourne
une chaîne de caractères, constituée des caractères, identifiés par leur code ASCII. Les
valeurs NULL sont ignorées
CONCAT(str1,str2,...) Retourne une chaîne représentant la concaténation des
arguments.
CONCAT_WS(separator, str1, str2,...) La fonction CONCAT_WS() signifie CONCAT With
Separator, c’est-à-dire "concaténation avec séparateur. Le premier argument est le
séparateur utilisé pour le reste des arguments. Le séparateur peut être une chaîne de
caractères, tout comme le reste des arguments. Si le séparateur est NULL, le résultat sera NULL. Cette fonction ignorera tous les arguments de valeur NULL et vides, hormis le séparateur. Le séparateur sera ajouté entre tous les arguments à concaténer LENGTH(str) Retourne le nombre de bits de la chaîne de caractères str LOCATE(substr,str) POSITION(substr IN str) Retourne la position de la première occurrence de la chaîne substr dans la chaîne de caractères str. Retourne 0 si substr ne se trouve pas dans la chaîne de caractères str:

LOCATE(substr,str,pos) 

Retourne la position de la première occurrence de la chaîne substr dans la chaîne de caractères str, à partir de la position pos. Retourne 0 si substr ne se trouve pas dans la chaîne de caractères str:

INSTR(str,substr) Retourne la position de la première occurrence de la chaîne substr
dans la chaîne de caractères str. Cette fonction est exactement la même que la fonction
LOCATE(), à la différence que ces arguments sont inversés
LPAD(str,len,padstr) Retourne la chaîne de caractères str, complétée à gauche par la
chaîne de caractères padstr jusqu’à ce que la chaîne de caractères str atteigne len
caractères de long. Si la chaîne de caractères str est plus longue que len' caractères, elle
sera raccourcie de len caractères.
RPAD(str,len,padstr) Retourne la chaîne de caractères str, complétée à droite par la
chaîne de caractères padstr jusqu’à ce que la chaîne de caractères str atteigne len
caractères de long. Si la chaîne de caractères str est plus longue que len' caractères, elle
sera raccourcie de len caractères.
LEFT(str,len) Retourne les len caractères les plus à gauche de la chaîne de caractères str
:
RIGHT(str,len) Retourne les len caractères les plus à droite de la chaîne de caractères
str :
SUBSTRING(str,pos,len) SUBSTRING(str FROM pos FOR len) MID(str,pos,len) Retourne
une chaîne de len caractères de long de la chaîne str, à partir de la position pos.
SUBSTRING(str,pos) SUBSTRING(str FROM pos) Retourne une portion de la chaîne de
caractères str à partir de la position pos
SUBSTRING_INDEX(str,delim,count) Retourne une portion de la chaîne de caractères
str, située avant count occurrences du délimiteur delim. Si l’argument count est positif,
tout ce qui précède le délimiteur final sera retourné. Si l’argument count est négatif, tout
ce qui précède le délimiteur final sera retourné
LTRIM(str) Retourne la chaîne de caractères str sans les espaces initiaux
RTRIM(str) Retourne la chaîne de caractères str sans les espaces finaux
TRIM([[BOTH | LEADING | TRAILING] [remstr] FROM] str) Retourne la chaîne de
caractères str dont tous les préfixes et/ou suffixes remstr ont été supprimés. Si aucun
des spécificateurs BOTH, LEADING ou TRAILING sont fournis, BOTH est utilisé comme
valeur par défaut. Si remstr n’est pas spécifié, les espaces sont supprimés
SOUNDEX(str) Retourne la valeur Soundex de la chaîne de caractères str. Deux chaînes
qui ont des sonorités proches auront des valeurs soundex proches. Une chaîne Soundex
standard possède 4 caractères, mais la fonction SOUNDEX() retourne une chaîne de
longueur arbitraire. Vous pouvez utiliser la fonction SUBSTRING() sur ce résultat pour
obtenir une chaîne Soundex standard. Tout caractère non alphanumérique sera ignoré.
Tous les caractères internationaux qui ne font pas partie de l’alphabet de base (A-Z)
seront considérés comme des voyelles
REPLACE(str,from_str,to_str) Retourne une chaîne de caractères str dont toutes les
occurrences de la chaîne from_str sont remplacées par la chaîne to_str
REPEAT(str,count) Retourne une chaîne de caractères constituée de la répétition de
count fois la chaîne str. Si count <= 0, retourne une chaîne vide. Retourne NULL si str ou
count sont NULL
REVERSE(str) Retourne une chaîne dont l’ordre des caractères est l’inverse de la chaîne
str INSERT(str,pos,len,newstr) Retourne une chaîne de caractères str, après avoir remplacé
la portion de chaîne commençant à la position pos et de longueur len caractères, par la
chaîne newstr
ELT(N,str1,str2,str3,...) Retourne str1 si N = 1, str2 si N = 2, et ainsi de suite. Retourne
NULL si N est plus petit que 1 ou plus grand que le nombre d’arguments. La fonction
ELT() est un complément de la fonction FIELD()
FIELD(str,str1,str2,str3,...) Retourne l’index de la chaîne str dans la liste str1, str2, str3,
.... Retourne 0 si str n’est pas trouvé. La fonction FIELD() est un complément de la
fonction ELT():

FIND_IN_SET(str,strlist) Retourne une valeur de 1 à N si la chaîne str se trouve dans la
liste strlist constituée de N chaînes. Une liste de chaîne est une chaîne composée de sous
chaînes séparées par une virgule ‘,’. Si le premier argument est une chaîne constante et
le second, une colonne de type SET, la fonction FIND_IN_SET() est optimisée pour
utiliser une recherche binaire très rapide. Retourne 0 si str n’est pas trouvé dans la liste
strlist ou si la liste strlist est une chaîne vide. Retourne NULL si l’un des arguments est
NULL. Cette fonction ne fonctionne pas correctement si le premier argument contient une
virgule ‘,’
MAKE_SET(bits,str1,str2,...) Retourne une liste (une chaîne contenant des sous-chaînes
séparées par une virgule ‘,’) constituée de chaînes qui ont le bit correspondant dans la
liste bits. str1 correspond au bit 0, str2 au bit 1, etc... Les chaînes NULL dans les listes
str1, str2, ... sont ignorées
EXPORT_SET(bits,on,off,[separateur,[nombre_de_bits]]) Retourne une chaîne dont tous
les bits à 1 dans ’bit’ sont représentés par la chaîne ’on’, et dont tous les bits à 0 sont
représentés par la chaîne ’off’. Chaque chaîne est séparée par ’séparateur’ (par défaut,
une virgule ’,’) et seul ’nombre de bits’ (par défaut, 64) ’bits’ est utilisé
LCASE(str) LOWER(str) Retourne une chaîne str dont tous les caractères ont été mis en
minuscules, en accord avec le charset courant (le charset par défaut est ISO-8859-1
Latin1)
UCASE(str) UPPER(str) Retourne une chaîne str dont tous les caractères ont été mis en
majuscules, en accord avec le charset courant (le charset par défaut est ISO-8859-1
Latin1)
LOAD_FILE(file_name) Lit le fichier file_name et retourne son contenu sous la forme
d’une chaîne de caractères. Le fichier doit se trouver sur le serveur qui exécute MySQL.
QUOTE(str) Echappe les caractères d’une chaîne pour produire un résultat qui sera
exploitable dans une requête SQL. Les caractères suivants seront précédés d’un antislash
dans la chaîne retournée : le guillemet simple (‘'’), l’anti-slash (‘\’),ASCII NUL, et le
Control-Z. Si l’argument vaut NULL, la valeur retournée sera le mot “NULL” sans les
guillemets simples.
MATCH (col1,col2,...) AGAINST (expr) MATCH (col1,col2,...) AGAINST (expr IN
BOOLEAN MODE) MATCH ... AGAINST() est utilisé pour les recherches en texte plein et
retourne une information de pertinence - pertinence mesurée entre le texte des colonnes
(col1,col2,...) et la valeur expr. La pertinence est un nombre à virgule flottante positif. La
pertinence zéro signifie qu’il n’y a aucune similitude.
BINARY L’opérateur BINARY modifie la chaîne qui le suit en une chaîne binaire. C’est
une solution simple pour forcer la comparaison de colonnes à être sensible à la casse
même si la colonne n’est pas définie comme étant de type BINARY ou BLOB
MOD(N,M) % Modulo (équivalent de l’opérateur % dans le langage C). Retourne le reste
de la division de N par M
CEILING(X) Retourne la valeur entière supérieure de X
ROUND(X) Retourne l’entier le plus proche de X
TRUNCATE() ou FLOOR(). ROUND(X,D) Retourne l’argument X, arrondi à un nombre à D
décimales. Si D vaut 0, le résultat n’aura ni de partie décimale, ni de séparateur de décimale

EXP(X) Retourne la valeur de e (la base des logarithmes naturels) élevé à la puissance X
LN(X) Retourne le logarithme naturel de X (népérien)
LOG(X) LOG(B,X) Appelée avec un seul paramètre, cette fonction retourne le logarithme
naturel (népérien) de X
POW(X,Y) POWER(X,Y) Retourne la valeur de X élevée à la puissance Y
SQRT(X) Retourne la racine carrée de X
PI() Retourne la valeur de PI. Par défaut, 5 décimales sont retournées
COS(X) Retourne le cosinus de X, où X est donné en radians
SIN(X) Retourne le sinus de X, où X est donné en radians
TAN(X) Retourne la tangente de X, où X est donné en radians
ACOS(X) Retourne l’arc cosinus de X, c’est-à-dire, la valeur de l’angle dont X est le
cosinus
ASIN(X) Retourne l’arc sinus de X, c’est-à-dire, la valeur de l’angle dont le sinus est X.
Retourne NULL si X n’est pas dans l’intervalle -1 – 1
ATAN(X) Retourne l’arc tangente de X, c’est-à-dire, la valeur de l’angle dont la tangente
est X
ATAN(Y,X) ATAN2(Y,X) Retourne l’arc tangente des variables X et Y
COT(X) Retourne la cotangente de X
RAND() RAND(N) Retourne un nombre aléatoire à virgule flottante compris dans
l’intervalle 0 -1.0. Si l’argument entier N est spécifié, il est utilisé comme initialisation du
générateur de nombres aléatoires
LEAST(X,Y,...) Avec deux arguments ou plus, cette fonction retourne la plus petite des
valeurs des différents arguments.
GREATEST(X,Y,...) Retourne le plus grand des arguments
DEGREES(X) Retourne l’argument X, converti de radians en degrés
RADIANS(X) Retourne l’argument X, converti de degrés en radians
TRUNCATE(X,D) Retourne l’argument X, tronqué à D décimales. Si D vaut 0, le résultat
n’aura ni séparateur décimal, ni partie décimale
WHERE TO_DAYS(NOW()) - TO_DAYS(date_col) <= 30; DAYOFWEEK(date) Retourne
l’index du jour de la semaine : pour date (1 = Dimanche, 2 = Lundi, ... 7 = Samedi). Ces
index correspondent au standard ODBC
WEEKDAY(date) Retourne l’index du jour de la semaine, avec la conversion suivante :
date (0 = Lundi, 1 = Mardi, ... 6 = Dimanche)
DAYOFMONTH(date) Retourne le jour de la date date, dans un intervalle de 1 à 31
DAYOFYEAR(date) Retourne le jour de la date date, dans un intervalle de 1 à 366
MONTH(date) Retourne le numéro du mois de la date date, dans un intervalle de 1 à 12
DAYNAME(date) Retourne le nom du jour de la semaine, en anglais, de la date date
MONTHNAME(date) Retourne le nom du mois de la date date
QUARTER(date) Retourne le numéro du trimestre de la date date, dans un intervalle de
1 à 4
WEEK(date) WEEK(date,first) Avec un seul argument, retourne le numéro de la semaine
dans l’année de la date date, dans un intervalle de 0 à 53 (oui, il peut y avoir un début
de semaine numéro 53), en considérant que Dimanche est le premier jour de la semaine.
Avec deux arguments, la fonction WEEK() vous permet de spécifier si les semaines
commencent le Dimanche ou le Lundi et la valeur retournée sera dans l’intervalle 0-53 ou
bien 1-52. Voici un tableau explicatif sur le fonctionnement du second argument :
Value Meaning
0 La semaine commence le Dimanche et retourne une valeur dans l’intervalle 0-53
1 La semaine commence le Lundi et retourne une valeur dans l’intervalle 0-53
2 La semaine commence le Dimanche et retourne une valeur dans l’intervalle 1-53
3 La semaine commence le Lundi et retourne une valeur dans l’intervalle 1-53
YEAR(date) Retourne l’année de la date date, dans un intervalle de 1000 à 9999
YEARWEEK(date) YEARWEEK(date,first) Retourne l’année et la semaine pour une date.
Le second argument fonctionne exactement comme le second argument de la fonction
WEEK(). Notez que l’année peut être différente de l’année de la date pour la première et
la dernière semaine de l’année
WEEK() retourne une semaine dans une année donnée.
HOUR(time) Retourne le nombre d’heures pour l’heure time, dans un intervalle de 0 à 23
:
MINUTE(time) Retourne le nombre de minutes pour l’heure for time, dans un intervalle
de 0 à 59
SECOND(time) Retourne le nombre de secondes pour l’heure time, dans un intervalle de
0 à 59
PERIOD_ADD(P,N) Ajoute N mois à la période P (au format YYMM ou YYYYMM).
Retourne une valeur dans le format YYYYMM. Notez que l’argument P n’est pas de type
date
PERIOD_DIFF(P1,P2) Retourne le nombre de mois entre les périodes P1 et P2. P1 et P2
doivent être dans au format YYMM ou YYYYMM. Notez que les arguments P1 et P2 ne sont
pas de type date
DATE_ADD(date,INTERVAL expr type) DATE_SUB(date,INTERVAL expr type)
ADDDATE(date,INTERVAL expr type) SUBDATE(date,INTERVAL expr type) Ces fonctions
effectuent des calculs sur les dates.
EXTRACT(type FROM date) La fonction EXTRACT() utilise les mêmes types d’intervalles
que la fonction DATE_ADD() ou la fonction DATE_SUB(), mais extrait des parties de date
plutôt que des opérations de date.
TO_DAYS(date) Retourne le nombre de jours depuis la date 0 jusqu’à la date date
FROM_DAYS(N) Retourne la date correspondant au nombre de jours (N) depuis la date
0
DATE_FORMAT(date,format) Formate la date date avec le format format. Les
spécificateurs suivants peuvent être utilisés dans la chaîne format :
Spécifier Description
%M Nom du mois (January..December)
%W Nom du jour de la semaine (Sunday..Saturday)
%D Jour du mois, avec un suffixe anglais (1st, 2nd, 3rd, etc.)
%Y Année, au format numérique, sur 4 chiffres
%y Année, au format numérique, sur 2 chiffres
%X Année, pour les semaines qui commencent le Dimanche, au format numérique,
sur 4 chiffres, utilisé avec ’%V’
%x Année, pour les semaines qui commencent le Lundi, au format numérique, sur
4 chiffres, utilisé avec ’%v’
%a Nom du jour de la semaine, en abrégé et en anglais (Sun..Sat)
%d Jour du mois, au format numérique (00..31)
%e Jour du mois, au format numérique (0..31)
%m Mois, au format numérique (01..12)
%c Mois, au format numérique (1..12)
%b Nom du mois, en abrégé et en anglais (Jan..Dec)
%j Jour de l’année (001..366)
%H Heure (00..23)
%k Heure (0..23)
%h Heure (01..12)
%I Heure (01..12)
%l Heure (1..12)
%i Minutes, au format numérique (00..59)
%r Heures, au format 12-heures (hh:mm:ss [AP]M)
%T Heures, au format 24-heures (hh:mm:ss)
%S Secondes (00..59)
%s Secondes (00..59)
%p AM ou PM
%w Numéro du jour de la semaine (0=Sunday..6=Saturday)
%U Numéro de la semaine (00..53), où Dimanche est le premier jour de la
semaine
%u Numéro de la semaine (00..53), où Lundi est le premier jour de la semaine
%V Numéro de la semaine (01..53), où Dimanche est le premier jour de la
semaine, utilisé avec ’%X’
%v Numéro de la semaine (01..53), où Lundi est le premier jour de la semaine,
utilisé avec
CURTIME() CURRENT_TIME Retourne l’heure courante au format 'HH:MM:SS' ou
HHMMSS, suivant le contexte numérique ou chaîne
NOW() SYSDATE() CURRENT_TIMESTAMP Retourne la date courante au format 'YYYYMM-
DD HH:MM:SS' ou YYYYMMDDHHMMSS, suivant le contexte numérique ou chaîne
UNIX_TIMESTAMP() UNIX_TIMESTAMP(date) Lorsqu’elle est appelée sans argument,
cette fonction retourne un timestamp Unix (nombre de secondes depuis '1970-01-01
00:00:00' GMT). Si UNIX_TIMESTAMP() est appelée avec un argument date , elle
retourne le timestamp correspondant à cette date. date peut être une chaîne de type
DATE, DATETIME, TIMESTAMP, ou un nombre au format YYMMDD ou YYYYMMDD, en
horaire local
FROM_UNIXTIME(unix_timestamp) Retourne une représentation de l’argument
unix_timestamp sous la forme 'YYYY-MM-DD HH:MM:SS' ou YYYYMMDDHHMMSS, suivant
si la fonction est utilisée dans un contexte numérique ou de chaîne.
FROM_UNIXTIME(unix_timestamp,format) Retourne une chaîne représentant le
timestamp Unix, formaté en accord avec la chaîne format. format doit contenir les
mêmes spécificateurs que ceux utilisés par la fonction DATE_FORMAT()
TIME_TO_SEC(time) Retourne l’argument time, converti en secondes
CONVERT(expression,type) Où type est l’un des suivants :
BINARY
DATE
DATETIME
SIGNED {INTEGER}
TIME
UNSIGNED {INTEGER}
BIT_COUNT(N) Retourne le nombre de bits non nuls de l’argument N :
DATABASE() Retourne le nom de la base de données courante :
USER() SYSTEM_USER() SESSION_USER() Retourne l’utilisateur MySQL courant
PASSWORD(str) Calcule un mot de passe chiffré à partir de la chaîne str. C’est cette
fonction qui est utilisée pour encrypter les mots de passe MySQL pour être stockés dans
une colonne de type Password de la table user
ENCRYPT(str[,salt]) Chiffre la chaîne str en utilisant la fonction crypt(). L’argument salt
doit être une chaîne de deux caractères
ENCRYPT() retournera toujours NULL. La fonction ENCRYPT() conserve uniquement les 8
premiers caractères de la chaîne str, au moins, sur certains systèmes. Le comportement
exact est directement déterminé par la fonction système crypt() sous-jacente
ENCODE(str,pass_str) Chiffre la chaîne str en utilisant la clé pass_str. Pour déchiffrer le
résultat, utilisez la fonction DECODE(). Le résultat est une chaîne binaire de la même
longueur que string. Si vous voulez sauvegarder le résultat dans une colonne, utilisez
une colonne de type BLOB.

DECODE(crypt_str,pass_str) Déchiffre la chaîne chiffrée crypt_str en utilisant la clé
pass_str. crypt_str doit être une chaîne qui a été renvoyée par la fonction ENCODE()
MD5(string) Calcule la somme de vérification MD5 de la chaîne string. La valeur
retournée est un entier hexadécimal de 32 caractères qui peut être utilisé, par exemple,
comme clé de hachage
SHA1(string) SHA(string) Calcule la somme de vérification SHA1 160 bit de la chaîne
string, comme décrit dans la RFC 3174 (Secure Hash Algorithm). La valeur retournée est
un entier hexadécimal de 40 caractères, ou bien NULL dans le cas où l’argument vaut
NULL. Une des possibilités d’utilisation de cette fonction est le hachage de clé. Vous
pouvez aussi l’utiliser comme fonction de cryptographie sûre pour stocker les mots de
passe.
AES_ENCRYPT(string,key_string) AES_DECRYPT(string,key_string) Ces fonctions
permettent le chiffrement/déchiffrement de données utilisant l’algorithme AES (Advanced
Encryption Standard
DES_DECRYPT(string_to_decrypt [, key_string]) Déchiffre une chaîne chiffrée à l’aide
de la fonction ENCRYPT().
FORMAT(X,D) Formate l’argument X en un format comme '#,###,###.##', arrondi à
D décimales. Si D vaut 0, le résultat n’aura ni séparateur décimal, ni partie décimale
VERSION() Retourne une chaîne indiquant la version courante du serveur MySQL
CONNECTION_ID() Retourne l’identifiant de connexion courant (thread_id). Chaque
connexion a son propre identifiant unique
GET_LOCK(str,timeout) Tente de poser un verrou nommé str, avec un délai d’expiration
(timeout) exprimé en secondes. Retourne 1 si le verrou a été posé avec succès, 0 si il n’a
pas pu être posé avant l’expiration du délai et NULL si une erreur est survenue (comme
par exemple un manque de mémoire, ou la mort du thread lui-même, par mysqladmin
kill
RELEASE_LOCK(str) Libère le verrou nommé str, obtenu par la fonction GET_LOCK().
Retourne 1 si le verrou a bien été libéré, 0 si le verrou n’a pas été libéré par le thread
(dans ce cas, le verrou reste posé) et NULL si le nom du verrou n’existe pas.
IS_FREE_LOCK(str) Regarde si le verrou nommé str peut être librement utilisé (i.e.,
non verrouillé). Retourne 1 si le verrou est libre (personne ne l’utilise), 0 si le verrou est
actuellement utilisé et NULL si une erreur survient (comme un argument incorrect).
BENCHMARK(count,expr) La fonction BENCHMARK() exécute l’expression expr de
manière répétée count fois. Elle permet de tester la vélocité de MySQL lors du traitement
d’une requête. Le résultat est toujours 0. L’objectif de cette fonction ne se voit que du
côté client, qui permet à ce dernier d’attacher la durée d’exécution de la requêtes sur le
serveur.
INET_NTOA(expr) Retourne l’adresse réseau (4 ou 8 octets), de l’expression numérique
exp
INET_ATON(expr) Retourne un entier qui représente l’expression numérique de
l’adresse réseau. Les adresses peuvent être des entiers de 4 ou 8 octets.
MASTER_POS_WAIT(log_name, log_pos) Bloque le maître jusqu’à ce que l’esclave
atteigne une position donnée dans le fichier d’historique principal, durant une réplication.
FOUND_ROWS() Retourne le nombre de lignes que la dernière commande SELECT
SQL_CALC_FOUND_ROWS ... a retourné, si aucune limite n’a été définie par LIMIT.
COUNT(expr) Retourne le nombre de valeurs non-nulles (NULL) dans les lignes lues par
la commande SELECT COUNT(*) est légèrement différent, car il retourne le nombre de lignes lues, 
qu’elles contiennent ou pas la valeur NULL. COUNT(*) est optimisé pour retourner très
rapidement le résultat
COUNT(DISTINCT expr,[expr...]) Retourne le nombre de lignes ayant des valeurs
distinctes non-nulles (NULL)
AVG(expr) Retourne la valeur moyenne de la colonne expr

MIN(expr) MAX(expr) Retourne le minimum ou le maximum de l’expression expr. MIN()
et MAX()
SUM(expr) Retourne la somme de l’expression expr. Notez que si aucune ligne n’est
sélectionnée, la fonction retournera NULL !
STD(expr) STDDEV(expr) Retourne la déviation standard de l’expression expr. avec
Oracle.
BIT_OR(expr) Retourne le OR bit-à-bit de l’expression expr. Les calculs sont effectués
avec une précision de 64 bits (BIGINT).
BIT_AND(expr) Retourne le AND bit-à-bit de l’expression expr. Les calculs sont
effectués avec une précision de 64 bits (BIGINT).

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